Le couple produit/ emballage géré en mode hackathonien
31 janvier 19 | Focus | #774 :: rss
A la lumiĂšre du titre de lâĂ©ditorial-Parole à ⊠de Serge German, directeur de lâEsepac-Ecole SupĂ©rieure EuropĂ©enne de Packaging, «Moins il y a dâemballage, plus il faut de compĂ©tences pour le rĂ©aliser», publiĂ© dans le numĂ©ro de septembre 2018 dâEmballage Digest, il nous est apparu intĂ©ressant de revenir sur le hackathon qui a animĂ© le salon Cosmetic360 de 2018. En effet, il illustre le bien-fondĂ© de rĂ©unir les Ă©quipes marketing et emballage autour dâune mĂȘme table et en mĂȘme temps.
En Ă©crivant dans son Ă©ditorial-Parole à ⊠(ED sept.) «les entreprises vont devoir miser massivement sur les fonctions «packaging», car elles deviennent un levier important pour positionner leurs produits sur les critĂšres dâachat «coĂ»t, service rendu, environnement», Serge German, directeur de lâEsepac-Ecole SupĂ©rieure EuropĂ©enne de Packaging dĂ©crit ce qui devrait ĂȘtre la norme, lorsquâon parle nouveau produit. A savoir fĂ©dĂ©rer autour dâune mĂȘme table, rĂ©elle ou virtuelle (les visio-confĂ©rences sont aujourdâhui performantes !), toutes les Ă©quipes en charge du projet commun. LâĂ©conomie circulaire ne commence pas Ă la gestion des dĂ©chets mais Ă la naissance du produit. Il Ă©volue dans un Ă©co-systĂšme oĂč toutes les parties prenantes ont voix au chapitre⊠en mĂȘme temps.
Dans ce contexte, le hackathon Maker 2018 (1) qui sâest dĂ©roulĂ© en octobre dernier durant le salon Cosmetic360 a montrĂ© lâintĂ©rĂȘt de mixer les Ă©quipes dĂšs la conception du produit, dâautant que le «cahier des charges» du couple produit/emballage qui Ă©tait assignĂ© aux Ă©quipes Ă©tait dense : concevoir un parfum, un maquillage ou un soin dotĂ© dâun packaging durable inspirĂ© par la nature⊠et prenant en compte toutes ses fonctionnalitĂ©s : manipulation du produit et de lâemballage, son acte dâouverture et de consommation. La dĂ©couverte pouvait impliquer l'emballage secondaire rĂ©vĂ©lant la gamme (emballage primaire) contenue Ă l'intĂ©rieur. Le couple produit/emballage devait ĂȘtre ancrĂ© dans les pratiques de dĂ©veloppement durable, par le choix des matĂ©riaux utilisĂ©s (emballages), du processus de production, du transport, et de sa valorisation aprĂšs usage : recyclĂ© et/ou recharge. Il devait Ă©galement utiliser un minimum d'Ă©nergie et produire un minimum de dĂ©chets, tout en les optimisant pour leur environnement et en les rendant recyclables. Les «hackathoniens» avaient Ă leur disposition lâimpression 3D pour produire leur projet.
ï»ż(1) Soutenu par le groupe LVMH avec le concours de quatre de ses Maisons - Parfums Christian Dior, Guerlain, Kenzo Parfums, Sephora - dont les Ă©Ìquipes ont assurĂ© lâaccompagnement et le coaching. Avec le concours de Dassault SystĂšmes et CATIA, le logiciel de conception 3D de la sociĂ©tĂ© ID3P, membre de la Cosmetic Valley, qui a rĂ©alisĂ© le prototypage rapide des projets en 3D. ID3P et SL Diffusion avaient installĂ© une imprimante MJP 2500 de 3D systĂšÌmes fonctionnant par stĂ©ÌrĂ©olithographie.
Extrait de la revue n° 634 - Décembre 2018/Janvier 2019. Reproduction interdite sauf accord écrit d'Emballage Digest ou mention du support