Attention au «sans…» - Par Françoise Albasini, rédactrice en chef
31 mars 19 | Editorial | #1058 :: rss
Que l’on soit végétarien, végétalien, végan, flexitarien ou cet homme ou femme doué(e) de raison, il en faut pour tous les goûts… au rayon alimentaire ou de l’hygiène-beauté.
Avec l’emballage, il en faut aussi pour tous les besoins, toutes les tailles, toutes les forces… Un emballage facile à ouvrir, facile à verser, léger à porter, avec une DLC longue… Un emballage solide, de petite ou grande contenance, barrière, hygiénique, protecteur…
La diversité est mère de toutes les envies ! sur laquelle règne, aujourd’hui, le concept-réalité du « sans… » : gluten, paraben, conservateurs… et sans emballage (1).
Mais quel que soit le mode de consommation, l’hygiène doit être la règle absolue, aussi bien au rayon alimentaire qu’à celui de l’hygiène-beauté.
Attention toutefois car trop d’excès avec le « sans… » risque de générer davantage de mal que de bien. Des micro-organismes, des nano-bactéries, des intoxications, des allergies… pourraient bien faire leur (ré) apparition.
Personne ne peut contester que l’emballage a contribué à renforcer l’hygiène et la sécurité alimentaire.
Qu’il y ait eu et qu’il y ait encore des excès, ce serait stupide de le nier… Mais de vouloir faire du « sans…» une vertu, n’allons pas trop loin.
Pour ma part, c’est un avenir sans Emballage Digest que je prépare. Mais non sans emballage durable !
(1) Acheter en vrac ou opter pour le re-remplissable, il faut quand même un emballage (2) Enquête Tendances et consommation Credoc : en 20 ans, le vrac est passé de 32% (1998) à 47% (2018) dans l’acte d’achat.
Extrait de la revue n° 636 - Mars 2019. Reproduction interdite sauf accord écrit d'Emballage Digest ou mention du support