Le codage/marquage se fait écolo et économe
publié le mardi 31 mars 2020
Dans le domaine de la pharmacie et de la cosmétique, les professionnels proposent des solutions jets d’encre de plus en plus respectueuses de l’environnement et peu onéreuses. Parmi elles, le laser continue toujours à se démarquer par ses nombreux avantages.
Marquer et coder dans les secteurs de la cosmétique et de la pharmacie est une obligation légale – le produit doit, par exemple, arborer numéro de lot et date de péremption –, un moyen d’identifier et de «tracer» le produit, mais aussi d’informer le client. Mais ces opérations ont un coût et contribuent aussi, au même titre que le design de l’emballage, à l’image du produit. D’où l’intérêt des services marketing pour ces questions. Confié à des sociétés spécialisées, le secteur a connu une révolution dans le domaine pharmaceutique depuis l’entrée en vigueur le 9 février 2019 de textes, conséquences d’une directive européenne de 2011, obligeant les fabricants à procéder à la sérialisation des médicaments soumis à prescription au sein de l’Union européenne.
L’opération se réalise via un code datamatrix comprenant un numéro de lot, un de commerce international et une date de péremption. «Au bout d’un an, le bilan est bon. Nous n’avons pas dû faire de nouvelles adaptations ou corrections sur nos machines», note Bart Vansteenkiste, Global Sector Manager-Life Sciences du britannique Domino Printing Sciences. «Il n’y a pas de nouvelles évolutions réglementaires à venir dans la pharmacie. Mais en matière de contrôle par code barre, la tendance est depuis quelques mois au rajout de codes 2D directement sur les pochettes blisters de certaines pilules, surtout dans les hôpitaux où elles sont données à l’unité. Cela permet de faire un dernier contrôle au scanner, en plus de la sérialisation de l’étui, et ainsi éviter une erreur médicale. Mais le système d’impression pour ce code 2D est de haute qualité, environ 600 DPI. Elle n’est donc pas toujours possible en raison de son coût».
Extrait de la revue n° 646 – Mars 2020. Reproduction interdite sauf accord écrit d’Emballage Digest ou mention du support