Prêt-à-vendre : un marché mature et stable
publié le mercredi 31 août 2022
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s'abonnerTiré par les discounters (Aldi, Lidl, Tesco, etc.), le prêt-à-vendre reste une pièce essentielle d’un modèle de distribution direct, privilégiant une gamme courte et une massification des volumes. Si le secteur continue à capitaliser sur les acquis de l’emballage en termes d’innovation (prédécoupe, facilité d’ouverture, etc.), l’essentiel des optimisations réside actuellement sur la réduction du poids et des surfaces de carton utilisé afin de limiter son empreinte carbone.
Développé pour faciliter la mise en rayon, le prêt-à-vendredoit à la fois tenir compte des exigences en magasin et de ceux de la supply chain à la recherche d’un meilleur taux de remplissage palette, tout en privilégiant l’attractivité avec le consommateur pour susciter l’acte d’achat. Retour sur les spécificités du produit et son évolution avec Gérard Mathieu, directeur marketing et innovation chez Smurfit Kappa.
Comment se porte le marché des prêts-à-vendre ?
Après une période – début des années 2000 où tout le monde voulait un prêt-à-vendre pour tout type de produits – la situation s’est stabilisée. Basculer un emballage traditionnel en un prêt-à-vendre ne devient plus systématique. Aujourd’hui, on constate une légère tendance baissière quant au nombre de développements projets pour ce produit : est-ce en raison de la conjoncture ? Mais dans l’ensemble, il n’y a pas d’abandon du sujet. Le prêt-à-vendre conserve ses avantages pour une catégorie bien précise de produits.
Quelles caractéristiques du prêt-à-vendre sont appréciées par leurs utilisateurs ?
Le prêt-à-vendre reste un excellent promoteur pour certains secteurs (fromagerie, biscuiterie, hygiène, produits ménagers, etc.) et catégories de produits, qui sont par essence, de petite taille, instables, difficiles à mettre en rayon et offrant peu de visibilité en linéaires. Il offre alors plusieurs atouts : vitesse d’exécution, groupage, plus grande rotation des produits et support de communication pour le consommateur. Il se décline en une pléthore de formats : prêt-à-vendre avec ou sans calage intégré, plateau, barquette, wrap et caisse américaine avec prédécoupe… Mais le prêt-à-vendre a ses contraintes : il nécessite de l’espace. Ce qui explique qu’il fonctionne mieux en hypermarché qu’en proxi par exemple.
Mauco-Cartex ouvre un pôle numérique pour PAV en petites et moyennes séries
Mauco-Cartex inaugure un nouveau pôle numérique sur son site de production de Fléac (16). Deux nouvelles machines viennent d’être installées. Un projet d’un montant de 1,2 millions d’euros qui a reçu le soutien du Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance, BPI France et Région Nouvelle-Aquitaine. En premier lieu, une table de découpe numérique Kongsbergpermettant de produire n’importe quelle forme de PAV ou d’emballage. Avantage : plus de frais d’outils liés à la création des emballages sur-mesure et la possibilité de façonner le carton ondulé à l’infini, avec une précision et une régularité de découpe optimales. De plus, cette nouvelle machine numérique est automatique et enregistre tous les tracés pour une recommande simplifiée et réactive.
Saica Pack dévoile un nouveau plateau prêt-à-vendre
Avec le T-Pack, Saica Pack Laval propose de réduire de 30% la quantité de matière carton utilisée et une visibilité des produits optimale de par son design. En effet, l’utilisation du fond du plateau pour former les faces avant et arrière et sa cannelure P fine le rendent écologique. Le T-Packest également économique, grâce à l’optimisation de la palettisation et à l’augmentation du nombre de produits par palettes. Résultat : la réduction du nombre de palettes en transport et en stockage (-27,8% de palettes par an). Enfin, la prise en main des produits est facilitée par le retrait rapide des faces avant et arrière en forme de T.
Extrait de la revue n° 670 – Juillet/Août 2022. Reproduction interdite sauf accord écrit d’Emballage Digest ou mention du support