Black Friday : près de 1,4 million de colis livrés endommagés attendus
publié le lundi 29 novembre 2021
Le Black Friday, qui a débuté vendredi dernier, devrait attirer 45% des Français. Selon une dernière étude de DS Smith, parmi eux, 32% craignent de recevoir jusqu’à trois articles détériorés commandés en ligne, soit une perte totale de 24 M€. En effet, 62% des acheteurs français affirment avoir déjà reçu un article défectueux ou en mauvais état après l’avoir commandé en ligne.
Outre le casse-tête financier, le risque lié à la réputation des marques est grand. Pour 50% des consommateurs français, une livraison en retard constitue une importante source de frustration : 39% des consommateurs français se disent déçus, 35% agacés et 29% en colère face à un incident de livraison. Autre facteur aggravant, l’étude révèle que 41% des Français interrogés affirment hésiter à recommander chez une marque dont les produits sont arrivés en mauvais état.
«Utiliser un emballage adapté au produit est l’un des moyens les plus efficaces pour s’assurer que le colis arrive à destination en toute sécurité. Malheureusement, de nombreuses marques ne le font pas encore, et 19% des Français affirment être agacés lorsque l’emballage utilisé est plus grand que nécessaire», ajoute Yann Blanc, Directeur Commercial, Marketing et Innovation de DS Smith Packaging France.
Les produits les plus concernés par ce risque de casse ou de détérioration sont les vêtements (38%), les produits de divertissements tels les livres, jeux vidéo et DVD (24%) et les appareils numériques tels les ordinateurs portables, tablettes et smartphones (21%).
Lorsqu’il s’agit de retourner un article, 31% des consommateurs français affirment ne pas le faire si son prix est inférieur à 23€. Parmi eux, 47% déclarent que les frais de retour seraient équivalents au prix d’achat, 30% affirment que ce serait un tracas inutile et 20% déclarent essayer de réparer le produit eux-mêmes. Ces retours sont bien souvent un manque à gagner pour les marques et les commerçants puisque 56% des acheteurs préfèrent le remboursement contre 34% le remplacement.
«Outre les nuisances pour l’acheteur et le vendeur, un mauvais emballage impacte inutilement notre environnement puisque les émissions en CO2 supplémentaire utilisées pour renvoyer ces articles cassés sont tout à fait évitables », précise Yann Blanc.
Pour anticiper ces déconvenues, la technologie brevetée DISCS™ de DS Smith, nommée d’après les tests effectués (Drop, Impact, Shock, Crush, Shake), teste le parcours du produit en conditions réelles avant que l’emballage ne soit produit à grande échelle.
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