Les emballages à dose unitaire sont largement utilisés dans presque toutes les applications pharmaceutiques, tels que les emballages injectables, ophtalmiques, oraux et à double chambre. «Pour cette raison, les matériaux utilisés diffèrent selon les applications. Pour les produits injectables, bien que le verre de type I soit sans aucun doute la solution la plus répandue, des polymères plastiques haut de gamme sont en cours de développement, mais cela ne représente à ce jour qu’un marché de «niche». Toutefois, il existe d’autres solutions de conditionnement unitaire. Pour les seringues préremplies, les COC (copolymères d'éthylène-oléfine) sont de plus en plus utilisés. D’ailleurs, Bormioli Pharmaen propose, ces matériaux permettent de prolonger le stockage des médicaments liquides», explique Anna Malori, chef du marketing commercial chez le groupe italien Bormioli Pharma.

Quant aux flacons en verre à double chambre et à usage oral, ils sont soumis à moins de restrictions et peuvent être fabriqués en verre ou en plastique, le plus couramment utilisé. «La durabilité est un sujet brûlant dans les emballages pharmaceutiques. C’est pourquoi, nous nous sommes engagés à obtenir d’ici 2023 une certification de qualité pharmaceutique pour chacune de nos solutions durables. Du côté engagement RSE, nous avons d’ailleurs des objectifs ambitieux dans ce domaine : augmenter la part des matériaux recyclés de 2% à 30% et remplacer tous les composants plastiques qui ne sont pas en contact direct avec la formulation avec des solutions entièrement biodégradables ou compostables», ajoute Anna Malori.

Extrait de la revue n° 638 - Mai 2019. Reproduction interdite sauf accord écrit d'Emballage Digest ou mention du support