Texte AlternatifLa cosmĂ©tique solide se dĂ©ploie : privilĂ©giant les ingrĂ©dients naturels et le minimalisme, elle va de pair avec des emballages rĂ©utilisables, ou a minima recyclables. Les formules cosmĂ©tiques en poudre sont en plein boom. Citons, par exemple, les poudres de la marque Yodi, vendues en flacon aluminium de 30 ou 40 g, et qui remplacent des produits de 150 ou 250 ml. La marque Fei Paris conditionne sa poudre moussante 4-en-1 dans un flacon-poudreur rechargeable en aluminium de 50 g, Ă©quivalent Ă  350 ml de produit liquide. La sociĂ©tĂ© Waam Cosmetics vient, elle, de lancer la gamme Magic Powders : la poudre de douche et le shampoing sont conditionnĂ©s en flacon aluminium rechargeable (70 g), tandis que le dentifrice et le nettoyant visage sont proposĂ©s en salière rechargeable en verre (respectivement 50 et 60 g). Quant Ă  la marque Perlucine, elle a choisi des boites en carton pour ses poudres. «Nous recevons de plus en plus de demandes de packaging pour conditionner des poudres lavantes, des shampoings en poudre, etc. Nous proposons des packs «squeezable» en PE basse densitĂ©, en contenance de 100 g. Nous sommes en dĂ©veloppement sur des capots encore plus adaptĂ©s pour ce type de formule. Nos gammes comptent Ă©galement des salières en PET ou en aluminium», prĂ©cise Eric Goyer, directeur commercial France Asquan.

Texte AlternatifAutre format adoptĂ© pour des produits nomades en poudre : le sachet stick. «Il comporte moins de soudures qu’un sachet classique et est plus Ă©pais. Il peut donc contenir un volume plus important – entre 5 et 10 g, et maximum 30 g selon le produit. Historiquement, ce type de sachet est utilisĂ© pour de la poudre – par exemple un masque que l’on mĂ©lange avec de l’eau, mais aujourd’hui nous sommes aussi en mesure de conditionner des formules liquides et des crèmes grâce Ă  une machine rĂ©cente. Nous avons des demandes en ce sens», constate Alexandre Pivin, responsable commercial France de Sicofor. Les clients sont Ă  la recherche de sachets ou sticks en matière recyclable. «La difficultĂ© est de remplacer la couche barrière aluminium. Une solution en monomatière PP existe mais elle est moins rĂ©sistante dans le temps. Elle est opĂ©rationnelle, sous rĂ©serve de compatibilitĂ© contenant/contenu – ce qui est plus simple avec des formules sèches», ajoute-t-il.

Extrait de la revue n° 670 - Juillet/Août 2022. Reproduction interdite sauf accord écrit d'Emballage Digest ou mention du support