Décarbonation : l’industrie cosmétique engagée à réduire son empreinte environnementale

Acteur majeur du Made in France et de la souveraineté industrielle, le secteur cosmétique annonce un nouvel engagement au service du développement de l’industrie verte. Face à l’urgence écologique, la FEBEA mise sur la force du collectif, à travers les énergies de l’ensemble des entreprises cosmétiques petites, moyennes ou grandes.

Avec l’adoption en 2021 du Plastic Act, le secteur cosmétique a été le premier secteur à se doter collectivement d’objectifs chiffrés et ambitieux, à horizon 2025, pour réduire son empreinte plastique. Les premiers résultats sont là : la prise en compte de l’éco-conception est désormais adoptée par toutes les entreprises, l’amélioration de la recyclabilité est une priorité absolue pour les équipes emballages, et l’offre de recharge se développe rapidement. En revanche, le réemploi sous la forme du vrac ou de la consigne, est un sujet qui nécessite des réflexions approfondies sur les modèles d’affaires qui devront notamment faire émerger de nouveaux métiers (nettoyage, boucle logistique etc.). Un bilan d’étape précis du Plastic Act sera établi en octobre 2023, indique la FEBEA.

La fédération souhaite à présent aller plus loin sur l’enjeu de la décarbonation. Une mobilisation de l’ensemble de la filière est indispensable pour répondre aux pressions croissantes et mettre en œuvre des stratégies de réduction des émissions de émissions de gaz à effet de serre (GES). Cette pression se manifeste tant au niveau national (objectifs de réduction des émissions fixés par la Stratégie Nationale Bas Carbone, SNBC) qu’au niveau international (objectifs de l’UE de -55% des émissions GES d’ici 2030).

C’est à ce titre que la FEBEA a lancé un projet de mesure de l’empreinte carbone et d’identification des leviers mutualisables de décarbonation, en collaboration avec le cabinet Carbone 4. Ce travail permet de définir une feuille de route et un plan d’action sectoriels qui s’intègreront dans la trajectoire nationale de réduction des émissions, aux côtés des pouvoirs publics. La restitution des travaux par Carbone 4 et la mise en œuvre de la feuille de route sont prévus pour le dernier trimestre 2023. « À l’heure de l’urgence climatique, le secteur cosmétique fait résolument le pari du collectif pour déployer des solutions concrètes et impactantes. Nous sommes convaincus que la construction de projets partagés et la mise en place d’outils de mutualisation permettront d’adresser plus efficacement et plus rapidement les défis environnementaux. Face à cette montagne à gravir, s’unir est indispensable. Avec cette nouvelle initiative en faveur de la décarbonation et la poursuite du déploiement du Plastic Act, le secteur cosmétique confirme son leadership et son esprit pionnier au service de l’industrie verte », souligne Emmanuel Guichard (photo ci-dessus), délégué général de la FEBEA.