Emballages cosmétiques : réduire leur impact environnemental
publié le mercredi 30 septembre 2020
La dernière édition, exceptionnellement digitale cette année Covid-19 oblige, des Rencontres Annuelles de la FEBEA (Fédération des Entreprises de la Beauté) a ressemblé le 22 septembre dernier une centaine de participants autour d’un enjeu essentiel et ancré dans l’actualité : “Face à la crise, comment faire de l’environnement un levier du rebond ?”. La place des emballages cosmétiques était particulièrement au centre des échanges.
«La prise de conscience de l’industrie cosmétique, quant à l’impact de ses produits, et plus particulièrement de ses emballages, n’est pas nouvelle. Nos adhérents ont investi ces questions depuis plusieurs années maintenant. Ce qui est nouveau, c’est l’appel clairement lancé par les consommateurs pour agir rapidement, face à l’urgence de la situation», a expliqué Patrick O’Quin (photo à gauche), président de la FEBEA, en introduction à ces Rencontres Annuelles. A l’appui, les chiffres de l’étude d’opinion menée par le cabinet ELABE.
En février 2020 déjà, 91% des français interrogés se disaient préoccupés par la situation de l’environnement dont 61% très préoccupés, soit un niveau d’inquiétude jamais atteint, et partagé par la majorité : l’engagement écologique de quelques-uns est devenu désormais le combat de tous. La crise économique engendrée par la Covid-19 ne remet en aucun cas cette certitude d’une urgence environnementale. En septembre, 75% des interrogés estiment qu’avoir un mode de vie qui a le moins d’impact possible sur l’environnement est essentiel, 63% affirment qu’il n’y a pas grand-chose de plus important dans la vie que la protection de l’environnement et 47% des français ont envie d’en faire plus qu’avant la crise en faveur de la protection de l’environnement.
«Cette urgence et ces attentes fortes des français sont particulièrement adressées aux entreprises, dont ils exigent un fort investissement financier et R&D pour changer la donne. Ainsi, 84% des français attendent des objectifs chiffrés en matière d’environnement», analyse Laurence Bedeau, directrice associée du cabinet d’études et d’opinion ELABE (photoà droite). Le constat est d’autant plus pressant que seulement 37% des français estiment que les entreprises cosmétiques respectent l’environnement. Pour les consommateurs, ce changement passera par le triptyque suivant : formules plus naturelles et bio, produits plus respectueux de l’environnement et réduction des emballages.
Extrait de la revue n° 650 – Août/Septembre 2020. Reproduction interdite sauf accord écrit d’Emballage Digest ou mention du support