Des emballages snacking premium et écologiques
posted Thursday 30 April 2020
Le marché du snacking se porte bien et sait se renouveler. Les fournisseurs d’emballages s’adaptent aux nouveaux produits, aux attentes des marques et des consommateurs et aux futures règlementations en continuant de développer des gammes à la fois design et écologiques.
Un marché toujours porteur
Selon des sources issues du cabinet IRi, le marché du snacking français en GMS représente 10,7 milliards d’euros (valeur vente) en cumul annuel mobile (entre janvier 2019 et janvier 2020) et connait une croissance stable de 1,4%. La catégorie «snacking froid» totalise à elle seule 5,8 milliards d’euros. Elle est dominée par les salades fraîches (974 millions d’euros, un chiffre stable), et les produits dits de 4ème et 5ème gamme – soit les crudités et produits agricoles cuits prêts à l’emploi (770 millions d’euros, en baisse de 1,5%). La catégorie rassemblant les confiseries chocolatées et les barres de céréales compte pour 2,4 milliards d’euros. Quant au snacking chaud, il cumule 1,9 milliards de vente, avec en tête les plats cuisinés frais (973 millions d’euros, +4,2%). A noter que sur ce marché du snacking en GMS, les plats cuisinés déshydratés connaissent la plus forte croissance en termes de ventes : +10,4%, pour 97 millions d’euros en valeur. La catégorie Snacking fromage cumule elle 477 millions d’euros. Si de nombreux paramètres portent habituellement de façon positive le marché du snacking – comme l’accélération des rythmes de vie, de nouveaux produits plus variés, plus sains, et une tendance à la premiumisation – la période de crise sanitaire que traverse la France ralentit sa croissance momentanément. Les chiffres IRI de fin février à fin mars 2020 montrent une chute des ventes de sandwichs (-29% en unités vendues), de salades fraîches (-11%) et de salades de fruit (-25%). En revanche, dans la catégorie des plats chauds, les plats déshydratés et surgelés bondissent respectivement de 35% et 28%. Les fabricants d’emballages continuent toutefois de travailler. «Cette crise nous montre notamment que bannir le plastique à la source n’est peut-être pas la meilleure idée… En ce moment, les clients achètent beaucoup de produits en pack, de peur que les produits en vrac n’aient été touchés», souligne Yoann Bouvet, responsable de l’entité Restauration et vente à emporter Europe de Paccor.
Les solutions rPET ont la cote
Pour accompagner le marché du snacking dans son évolution vers des produits végétaux, locaux, et répondre aux futures règlementations, les fabricants développent toujours plus de gammes d’emballages respectueux de l’environnement. La société Paccor privilégie l’utilisation de r-PET en incorporant entre 50 et 100% de ce matériau dans ses emballages, avec un minimum de 80% dans ceux destinés au snacking. Le groupe vient de lancer DeliTwist, un nouveau pot à vis thermoformé en r-PET. Son intérêt : doté d’un couvercle à vis breveté, il convient aux produits conditionnés en pot nécessitant une fermeture étanche. «Nous avons voulu améliorer un emballage basique en lui ajoutant une sécurité d’ouverture et de fermeture. Grâce à une butée, le système à vis se bloque, permettant ainsi l’étanchéité. Le couvercle ne peut pas sauter – mais le consommateur n’a pas besoin de forcer pour le dévisser. L’emballage est plus rigide, plus épais au niveau du couvercle et du pas de vis. C’est une solution réalisable uniquement avec du PET, et dans la limite d’un diamètre de 130 mm pour rester suffisament rigide.
Extrait de la revue n° 647 – Avril 2020. Reproduction interdite sauf accord écrit d’Emballage Digest ou mention du support