Packs nomades pour formules nouvelle génération
posted Wednesday 31 August 2022
Abonnez-vous à la revue pour lire la suite de l'article
s'abonnerConsommer moins et mieux : c’est le crédo de nombreuses petites marques indépendantes que l’on retrouve sur le marché des cosmétiques solides, en plein essor. Sticks, savons, poudres… ces formules sont le plus souvent conditionnées dans des emballages de moindre contenance par rapport à leur équivalent avec eau, et deviennent de fait, nomades, plus pratiques à transporter. Les fournisseurs travaillent sur des emballages à la fois pratiques et écologiques.
La cosmétique solide se déploie : privilégiant les ingrédients naturels et le minimalisme, elle va de pair avec des emballages réutilisables, ou a minima recyclables. Les formules cosmétiques en poudre sont en plein boom. Citons, par exemple, les poudres de la marque Yodi, vendues en flacon aluminium de 30 ou 40 g, et qui remplacent des produits de 150 ou 250 ml. La marque Fei Paris conditionne sa poudre moussante 4-en-1 dans un flacon-poudreur rechargeable en aluminium de 50 g, équivalent à 350 ml de produit liquide. La société Waam Cosmetics vient, elle, de lancer la gamme Magic Powders : la poudre de douche et le shampoing sont conditionnés en flacon aluminium rechargeable (70 g), tandis que le dentifrice et le nettoyant visage sont proposés en salière rechargeable en verre (respectivement 50 et 60 g). Quant à la marque Perlucine, elle a choisi des boites en carton pour ses poudres. «Nous recevons de plus en plus de demandes de packaging pour conditionner des poudres lavantes, des shampoings en poudre, etc. Nous proposons des packs «squeezable» en PE basse densité, en contenance de 100 g. Nous sommes en développement sur des capots encore plus adaptés pour ce type de formule. Nos gammes comptent également des salières en PET ou en aluminium», précise Eric Goyer, directeur commercial France Asquan.
Autre format adopté pour des produits nomades en poudre : le sachet stick. «Il comporte moins de soudures qu’un sachet classique et est plus épais. Il peut donc contenir un volume plus important – entre 5 et 10 g, et maximum 30 g selon le produit. Historiquement, ce type de sachet est utilisé pour de la poudre – par exemple un masque que l’on mélange avec de l’eau, mais aujourd’hui nous sommes aussi en mesure de conditionner des formules liquides et des crèmes grâce à une machine récente. Nous avons des demandes en ce sens», constate Alexandre Pivin, responsable commercial France de Sicofor. Les clients sont à la recherche de sachets ou sticks en matière recyclable. «La difficulté est de remplacer la couche barrière aluminium. Une solution en monomatière PP existe mais elle est moins résistante dans le temps. Elle est opérationnelle, sous réserve de compatibilité contenant/contenu – ce qui est plus simple avec des formules sèches», ajoute-t-il.
Extrait de la revue n° 670 – Juillet/Août 2022. Reproduction interdite sauf accord écrit d’Emballage Digest ou mention du support