L’échantillon fait la part belle au sans contact
posted Sunday 31 October 2021
Avec la pandémie, l’échantillonnage en point de vente a dû être repensé par les marques et les prestataires, avec des solutions sans contact. Objectif : rassurer le consommateur et sécuriser la gestuelle en point de vente. Un changement de pratique finalement jugé salutaire pour différentes raisons – notamment parce que cela redonne sa mission première à l’échantillon. Ces nouvelles habitudes devraient perdurer.
Dès le premier confinement, Arcade Beauty a travaillé sur des solutions de test sans contact sur le point de vente, pour le maquillage et le parfum – les produits les plus testés en boutique. «Pour le maquillage, nous avons fourni aux conseillères de vente des planches d’étiquettes avec un nuancier. Selon les besoins, elles détachent une ou plusieurs étiquettes, chacune représentant une petite dose pour un test couleur de rouge à lèvres ou de fond de teint. Nous avons aussi mis au point un modèle de spatule en carton pour une mono-utilisation», explique Isabelle Louis, directrice marketing Europe du groupe.
Comme de nombreux fournisseurs, Arcade Beauty a adapté les outils existants pour apporter aux marques des solutions simples, efficaces et peu onéreuses. «Nous avons conclu un partenariat avec un fabricant de PLV pour distribuer des échantillons, mais ce type de solution, plus lourde et couteuse, n’est pas massivement choisie par les marques», constate-t-elle. La société a par ailleurs conçu des distributeurs en carton intégrant un rouleau distributeur de doses (blotter, ScentSeal® ou liquaTouch® pour le parfum, BeautiSeal® ou BeautiPod® pour le maquillage) – à l’instar de celui développé pour la marque Rochas et le parfum Girl. Fixé à la base par un adhésif, le distributeur contient 100 cartes ScentSeal® imprimées, dont le revers permet au consommateur de se servir en libre-service sur le point de vente. «Ce changement dans la façon de tester incite les consommateurs à essayer plus de produits, et redonne aussi un vrai rôle aux conseillères de vente. Il y a aujourd’hui un réel besoin de sécurité, et je ne suis pas sûre que l’on revienne aux tests tels que nous les avons connus avant», ajoute-t-elle.
Extrait de la revue n° 662 – Octobre 2021. Reproduction interdite sauf accord écrit d’Emballage Digest ou mention du support