La caisse-outre améliore sa recyclabilité
posted Friday 30 September 2022
Composé de divers éléments en carton et plastique, la caisse-outre – communément appelé BIB (Bag-in-Box®) – est passée au crible par les professionnels de l’emballage pour que chaque composant soit plus durable. Conception et fabrication de la caisse optimisées, poche réalisée dans des matériaux recyclables, robinets sans noir de carbone… les pistes sont nombreuses.
Ses atouts rendent la caisse-outre désirable et le marché actuel se porte bien. La crise sanitaire semble avoir mis en lumière cet emballage auprès des consommateurs. Les industriels apprécient sa dimension écologique, et privilégient un approvisionnement auprès des fournisseurs français ou européens. Coté tendances, le choix de petits volumes – 3 litres, 2,25, mais aussi 2 et 1,5 litres – se confirme dans les rayons. «La forme de la caisse peut varier avec des formats cubiques ou des pans coupés pour un aspect esthétique. Le format slim est adapté pour un rangement dans la porte des réfrigérateurs», note Claudine Poncet, responsable marketing de LGR Packaging. Le groupe Smurfit Kappa a, par exemple, conçu un Octobib (en 2,5 l) à huit pans réguliers, se présentant en linéaire soit couché, soit vertical. «La création de nouveaux designs est peu demandée, mais aujourd’hui nos nouvelles générations de machines à mandrin, équipées de servo-moteurs, sont plus précises et permettent de nouvelles formes», précise Gérard Mathieu, directeur marketing et innovation de Smurfit Kappa France.
Le décor est aussi un élément essentiel pour se différencier. «Les acteurs de la boisson optent pour diverses options : graphismes modernes, utilisation de papiers texturés, choix de finitions qualitatives – effets de vernis, gaufrage, dorure… Pour donner de la brillance et de l’éclat, nous privilégions le marquage à froid afin d’obtenir des emballages métallisés sans film plastique. Le marché export – notamment pour les pays d’Europe du Nord – est particulièrement demandeur de bag-in-box « premium »», constate Claudine Poncet. «Qu’il s’agisse de petites ou grandes séries, on note une montée en premiumisation concernant la décoration des BIB. Cela cohabite avec une tendance au naturel, surtout chez les petits faiseurs, avec de l’impression flexographie en deux ou trois couleurs sur du kraft», renchérit Gérard Mathieu.