La filière cosmétique affiche sa solidarité avec le secteur verrier
posted Friday 08 January 2021
C’est à l’occasion de la visite de la Ministre déléguée chargée de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher, hier, en Eure-et-Loir, auprès de plusieurs des adhérents du pôle de compétitivité (Guerlain, Expanscience, Alban Muller) et de startups de son accélérateur national Beauty Hub (La Bouche Rouge, 900.care, CocoriCosmetic, DWS, Bio Inspir, Abomey Labs…) que la Cosmetic Valley et la Fédération des Entreprises de la Beauté (FEBEA) lui ont remis une déclaration rappelant que «Les entreprises du secteur cosmétique sont solidaires du secteur verrier».
Ce texte, signé de la plupart des grands acteurs du marché : Biologique Recherche, Chanel, Clarins, Coty, Guerlain, Hermès, Kenzo Parfums, Interparfums, L’Oréal, Parfums Christian Dior, Parfums Givenchy, Puig, Shiseido, Sisley, Sarbec et Sothys, est un exercice assez inédit pour la profession. Il souligne l’importance et l’urgence que soit préservée, dans chacune de ses composantes, l’industrie cosmétique française, et particulièrement sa branche parfumerie. Fondée sur le «Fabriqué en France» et occupant 246 000 salariés, cet écosystème unique génère le deuxième excédent commercial de notre pays. L’industrie verrière, dont les signataires soulignent la qualité des produits, l’excellence des savoir-faire et les capacités des usines situées dans l’Hexagone et en Europe, en fait partie intégrante.
Dans la période actuelle, marquée par la crise sanitaire et ses conséquences économiques, les signataires de la déclaration souhaitent, dans le prolongement des efforts qu’ils ont déjà mis en œuvre depuis plusieurs mois et dans le respect des règles de concurrence, optimiser autant que possible les délais de paiement ou éviter les stocks non appelés au bénéfice des entreprises verrières. Ils confirment vouloir, pour faire face aux effets économiques et sociaux de la pandémie, privilégier les acteurs français dans leurs approvisionnements, maintenir la qualité et l’ampleur de leurs coopérations avec l’industrie verrière française et faciliter la trésorerie des sociétés qui la composent.
De son côté, la FEBEA appelle à poursuivre et prolonger cette mobilisation «à travers un comité stratégique de filière qui permettra à la cosmétique française de relever les défis de la relance, au cœur desquels celui de la transition écologique, pour consolider son rôle de leader mondial», a ajouté Patrick O’Quin, son président. A ces objectifs, s’ajoutent le souhait de voir la création d’une marque collective à l’international et l’appel au soutien au projet de la Maison de la Cosmétique à Chartres par les autorités, a complété Marc-Antoine Jamet, président de la Cosmetic Valley. Des demandes entendues et une initiative saluée par la ministre Agnès Pannier-Runacher qui a déclaré vouloir, «réunir prochainement un comité de filière avec les acteurs du marché pour concrétiser ces avancées».
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