Le carton emballe les biens industriels
posted Monday 30 November 2020
Le secteur du e-commerce n’est pas le seul à vouloir optimiser les emballages afin de rationaliser le rapport poids/volume pour des raisons de coût mais également d’impact environnemental. Les emballages industriels prennent le même virage. Avec des contraintes qui leur sont spécifiques, la charge et les formats de ces biens évoluant dans une toute autre catégorie. Tour d’horizon des différentes pistes proposées par les cartonniers dans cette optique.
DS Smith étend son programme PACE aux biens industriels
Lancé il y a quatre ans pour les produits de grande consommation par le groupe DS Smith, le programme PACE (Performance, Assurance, Constance et Environnement) est aujourd’hui en cours de déploiement pour les biens industriels. Le concept se veut rupturiste. Il propose aux clients, non plus de payer pour le grammage d’un carton, mais pour ses performances. «L’idée est clairement de mieux contrôler le process de production de l’emballage et d’offrir un contrôle qualité adapté pour proposer une solution qui réponde le mieux aux caractéristiques du produit», explique Armand Chaigne, Directeur de la Business Unit Marchés Industriels.
Les équipes DS Smith pourront s’appuyer sur le retour d’expérience acquis sur les produits de grande consommation pour poursuivre leurs travaux sur les emballages industriels. Lors de cette première phase, l’objectif a été d’ajuster les paramètres liés à la pression verticale ou encore ceux de la qualité de l’impression tout en réduisant la quantité de matière en entrée. «Pour les emballages industriels, les paramètres sont différents : ici les poids ne sont pas les mêmes (on va au-delà du kg/m²) et les forces exercées sur les emballages carton plus importantes. Sans compter l’aspect sécurité des opérateurs client à prendre en compte», ajoute Armand Chaigne. Avec PACE, les bureaux d’étude DS Smith ne parlent plus que du besoin client et de la performance produit. «Nous sommes passés d’une obligation de moyens à une obligation de résultats, un choix que l’on assume complétement», ajoute Vincent Renaudie, directeur design & innovation de DS Smith. Une stratégie gagnante tant sur le plan économique qu’environnementale qui porte ses fruits puisque le cartonnier annonce afficher désormais le plus bas taux de défauts par million du secteur.
Extrait de la revue n° 652 – Novembre 2020. Reproduction interdite sauf accord écrit d’Emballage Digest ou mention du support