Les ensacheuses, championnes de l’adaptabilité
posted Tuesday 31 May 2022
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s'abonnerLes fabricants de systèmes d’ensachage cherchent (et trouvent) des adaptations pour rendre leurs machines plus tolérantes vis-à-vis de la diversité des films que les utilisateurs sont désormais amenés à mettre en œuvre.
«Le sujet numéro un dans l’ensachage actuellement, c’est de toute évidence l’évolution des matériaux et donc la capacité des machines à traiter les mono-plastiques et les complexes recyclables à base de papier qui conquièrent les linéaires de nos grandes surfaces», insiste Thierry Prud’homme, pdg des Établissements Prud’homme. Les sachets en papier, ce n’est certes pas nouveau. Mais pour ICA, que Prud’homme représente depuis de nombreuses années, cette tendance remet totalement au goût du jour des modèles comme les HF100 (100 paquets/min) ou HF120 (120 paquets/min), bien connus des conditionneurs de sucre, de farine et de riz. «Partant de la bobine de papier, ces machines fabriquent les sachets en venant déposer de la colle blanche sur les zones de superposition du film avant de procéder à la mise en volume (autour de mandrins), au remplissage et à la fermeture», résume le dirigeant.
Parfaitement adaptées à leur tâche, ces machines haute cadence n’auraient d’après lui qu’un seul inconvénient : celui d’être mono-format. Une limite que les utilisateurs peuvent dépasser en optant pour la gamme Aromapack (50 sachets/min ou 60 sachets/min max. selon la version). «Ces ensacheuses sont assez originales dans le sens où elles sont constituées de deux modules, l’un qui fabrique le sachet à partir de la bobine, et l’autre qui prend ce sachet, l’ouvre, le remplit et le ferme», détaille Thierry Prud’homme.
Extrait de la revue n° 668 – Mai 2022. Reproduction interdite sauf accord écrit d’Emballage Digest ou mention du support