Pilz affiche un bilan positif pour 2022

Malgré une année difficile, Pilz, société spécialisée dans les automatismes et les systèmes de commande pour la protection des personnes, des machines et de l’environnement, termine un exercice 2022 avec un chiffre d’affaires en hausse de 403,3 millions d’euros.

En 2022, l’entreprise a ainsi enregistré une croissance de 15,8%. Le taux des exportations a augmenté de 1,1 point en 2022 pour atteindre 76,3%. Si l’Allemagne reste le plus grand marché pour Pilz, ce dernier a connu une croissance particulièrement forte en Asie.

Malgré une détente sensible sur les marchés d’approvisionnement, Pilz continue d’accorder la priorité aux capacités de livraison. Qui plus est, l’entreprise investira d’ici 2025 environ 38 millions d’euros sur ses sites de production mondiaux au siège d’Ostfildern (Allemagne), à Betschdorf (France), Bad Ragaz (Suisse) et Jintan (Chine), par exemple dans l’extension et la rénovation de la fabrication de CMS (composants montés en surface ou SMD (surface mounted device) en anglais), la production de relais et l’intralogistique.

Le nombre d’employés a également progressé en 2022. À l’échelle mondiale, l’entreprise spécialisée dans les automatismes employait 2 399 personnes dans 42 pays au 31/12/2022, soit une croissance de 2,7%. En Allemagne, le nombre de collaborateurs s’élevait à 1 010 (au 31/12/2022), soit une progression de 1,7%. Traditionnellement, Pilz fait face à une pénurie de main-d’œuvre qualifiée par le biais d’une formation en entreprise intensive : au siège social, on comptait 43 apprentis au 31/12/2022, dont 21 étudiants de l’École d’enseignement supérieur par alternance du Bade-Wurtemberg (Dualen Hochschule 1/2 Baden-Württemberg).

L’entreprise, qui fête ses 75 ans en 2023, élargit son offre dans le domaine de la sûreté industrielle. En plus des solutions techniques, Pilz propose également une assistance sous forme de prestations de services et de formations. « Sur le thème de la sûreté, l’ensemble de l’industrie sera confronté à de grands défis dans les années à venir. Pour assurer la productivité, les machines doivent être protégées contre la fraude et les accès non autorisés », explique Thomas Pilz, associé gérant de Pilz. « À cet effet, les entreprises doivent aussi se préparer à temps à l’évolution des prescriptions légales, comme celles de la nouvelle directive Machines ou de la norme NIS I. Nous apportons notre soutien à nos clients dans cette démarche », ajoute-t-il.