Fardelage : un besoin industriel en pleine mutation
publié le vendredi 31 janvier 2020
Mis à mal par le phénomène du “plastic bashing”, le marché des fardeleuses – s’il continue à enregistrer de belles progressions dans les pays émergents – connait un sérieux frein en Europe notamment. Pour finir de convaincre leurs clients d’investir, les constructeurs doivent développer des équipements polyvalents et facilement flexibles pour faire face aux changements de l’industrie de l’emballage de demain.
Polypack combine film plastique et carton
Si à l’export, la demande en fardeleuses classiques continue à progresser, la tendance européenne est toute autre, confirme Polypack. «Nos clients, notamment dans les secteurs de la conserverie, mais aussi des plats surgelés, biscuiterie, etc. sont de plus en plus réceptifs à des machines combi, capables de regrouper leurs produits sous film et en carton. La gamme Polypack CPTréalise sur ces fardeleuses polyvalentes, des groupements de produits sous film seul, plaque carton + film, barquette + film ou caisse wraparound. Le tout sur une et une seule machine. Ces équipements sont néanmoins plus encombrants et plus onéreux», constate Jérôme de Deus, responsable des ventes agroalimentaires de Polypack. En effet, comparativement, le coût de revient d’un regroupement sous film PE est estimé en moyenne, de l’ordre de 5 centimes d’euros, alors qu’une alternative carton sera cinq à six fois plus chère. «Un paramètre non négligeable mais au vu de la conjoncture environnementale, on freine clairement les décisions d’achat et les renouvellements de parcs de fardeleuses aujourd’hui». Polypack reste pourtant confiant : l’arrivée de films «nouvelle génération», alternatifs au PE, va progressivement changer la donne. «Nous avons adapté nos machines à ces nouveaux films biosourcés et compostables. Nous avons également travaillé sur les consommations électriques et de film. Grâce à une meilleure isolation des parois du tunnel de la machine, nous réduisons la déperdition en chaleur, pour au final proposer des outils moins énergivores. Nos équipements haute cadence sont également capables de réaliser un pack solide avec une épaisseur de 25 microns. Ces paramètres sont devenus essentiels pour nos clients», explique Polypack.
Extrait de la revue n° 644 – Décembre 2019/Janvier 2020. Reproduction interdite sauf accord écrit d’Emballage Digest ou mention du support