Le banderolage, une solution optimale de conditionnement
publié le mardi 31 octobre 2023
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Des modèles manuels jusqu’aux machines entièrement automatiques, le banderolage offre déjà de nombreux avantages par rapport aux emballages actuels : réduction voire suppression du plastique, moins de déchets, économies d’énergie, maintenance facilitée. Les distributeurs et fabricants (Involtec, Marden Edwards, ATS-Tanner, Bandall, Soretrac) s’adaptent aux besoins : mise en avant de banderoles en papier dans le cadre du ‘plastic bashing’, optimisation de l’automatisation face au manque de personnel, recherche d’économies d’énergie et d’une meilleure communication avec le logiciel de production (ERP) de l’entreprise.
Cette année, les banderoleuses révèlent la grande tendance du moment : le «plastic bashing» qui est en plein essor dans toutes les industries, de l’agroalimentaire ou la blanchisserie, à la cosmétique jusqu’à la pharmacie. Les banderoleuses ATS-Tanner s’adaptent facilement aux contraintes règlementaires dans chaque domaine.
Banderoles en papier
« Nous mettons en avant une bande à 100% papier, que nous avons développé notamment dans le cadre de la loi AGEC. Il s’agit d’une bande papier composée de plus de 97% de fibres naturelles, et qui est soudée à l’aide d’une laque soluble à l’eau», souligne Fabien Pagnot, responsable commercial chez ATS-Tanner. Cette solution brevetée est totalement recyclable et séduit aujourd’hui aussi bien la pharmacie que la cosmétique. Au-delà d’être plus écologique, utiliser du papier génère des économies d’énergie liées aux déchets, au plastique et à son utilisation. Un autre intérêt est de pouvoir personnaliser la bande par l’impression d’informations nécessaires dans l’agroalimentaire ou la pharmacie, par exemple, et ainsi, d’éviter le suremballage. «Nos machines permettent d’avoir une bande pré-imprimée avec des mentions légales visibles sur la bande, et d’y ajouter des données variableslors de l’impression telles qu’un numéro de lot, le code barre ou encore la date de fabrication pour la traçabilité», ajoute-t-il. ATS-Tanner propose ainsi une large gamme de banderoleuses, du modèle manuel compact, mobile et peu consommateur d’énergie, jusqu’aux machines automatisées qui peuvent, par exemple, reprendre les boîtes en sortie de ligne, les empiler et les convoyer jusqu’au lotage. «Le point le plus important qui caractérise nos machines, est la soudure à ultrason (soudure à froid par vibration)pour souder le papier ou le polypropylène. Cela se passe sans résistance, ni dégagement de chaleur, ce qui induit une grande fiabilité, très peu d’entretien et des cadences élevées», indique-t-il.
Papier fin et sur trois côtés
Chez Bandall, Stijn Klawer, attaché commercial, confirme l’évolution vers « moins d’emballage » ou la recherche de légèreté avec des bandes papiers plus fins et 100% recyclables. «A cause des exigences d’hygiène et des réglementations, on sera plutôt sur des films transparents en BOPP pour la pharmacie, tandis que la cosmétique nous demande de plus en plus de bandes en papier, en alternative aux films thermo-rétractables, note-t-il. Notre technologie unique à bande aspirée nous permet d’utiliser des consommables très fins, voire les plus fins du marché, à partir de 35 microns pour les films et de 70 grammes pour le papier». Les banderoleuses, en général, n’utilisent que 10% d’énergie, en comparaison des films rétractables. Il est également possible d’imprimer des données variables sur les bandes (numéros de lot, codes-barres et dates par exemple). «La traçabilité est augmentée et les emballages inviolables», pointe-t-il. Un exemple de machine est la V-TRC-ST de Bandall, avec empileur, pour des étuis cosmétiques ou de médicaments. Celle-ci a été spécialement conçue pour et avec le secteur pharmaceutique. Elle manipule 240 boîtes par minute, en fonction de la hauteur du lot. Il s’agit, selon Stijn Klawer, d’une machine standard en inox, plug & play, très polyvalente et rapide, avec peu de maintenance.
Autre cas : les fardeleuses et cellophaneuses 100% papier de Marden Edwards, également plus économes en énergie, peuvent être adaptées aux besoins avec une option de pulvérisation de colle dont la composition, est définie par la tendance écologique du client. «Les bandes 100% papier (kraft ou autres) ont une taille minimale pour maintenir le fardeau sur trois côtés en U, explique Frédéric Bussemey, directeur d’Involtec, son distributeur. Et la technologie développée avec Marden Edwards permet de ne pas détériorer les étuis lorsque l’on retire le papier». Les applications visent surtout les parfums et la cosmétique.
Vers une automatisation croissante
En outre, l’automatisation des lignes s’accélère. Dans ce cadre, l’avantage des banderoleuses est de pouvoir être automatisées et intégrées directement dans les lignes de production ou d’emballage, selon ATS-Tanner. En parallèle, les entreprises intègrent de plus en plus un robot en fin de ligne afin d’éviter l’intervention humaine pour la mise en carton ou en palette. Elles ont également besoin que les machines, et notamment les banderoleuses, communiquent davantage avec leur logiciel de gestion de production (ERP). C’est un point fort pour Marden Edwards, qui est leader sur l’activité Track&Trace, selon Frédéric Bussemey. Les équipements deviennent aussi plus «intelligents». «Par exemple, et dans l’industrie du parfum, la machine ne démarre pas si l’ensemble des outillages n’est pas conforme en termes d’orientation et de positions, lorsque l’on vient d’effectuer un changement de format», explique-t-il. Ces informations sont précédemment enregistrées dans les réglages de la machine.