Les fardeleuses gagnent en efficacité
publié le lundi 31 janvier 2022
Les constructeurs de machines à film thermo-rétractable rivalisent d’ingéniosité pour réduire la consommation énergétique de leurs fours de rétraction, tandis que les spécialistes du film étirable rendent leurs équipements de plus en plus polyvalents. Et tous travaillent sur l’utilisation de films plus «verts».
D’une façon générale, le fardelage est un emballage de transport sans grande valeur ajoutée auquel on demande surtout d’être fonctionnel, efficace en production et peu coûteux. Selon Vincent Hamel, directeur opérationnel de Robopac Ocme France, ce sont surtout le prix, la consommation d’énergie et la gestion des entrées, c’est-à-dire le dégroupage des produits et leur mise en couloirs, que les utilisateurs examinent au moment de choisir une machine : «une entrée mal conçue suffit à faire dégringoler le rendement de toute une ligne. C’est pourquoi nos marques Dimac et Prasmatic ont développé de véritables compétences dans ce domaine, contrairement à d’autres acteurs du marché dont les fardeleuses réalisent une mise en couloir de produits uniquement cylindriques, plus simples à aligner». Quant à la consommation d’énergie, liée en grande partie à celle du four de rétraction du film plastique, c’est précisément l’un des points forts de la nouvelle gamme Dimac Nova.
Gamme modulaire
« Les fours de ces fardeleuses se distinguent par une maîtrise très fine des flux d’air chaud et ont recours à une isolation thermique renforcée ainsi qu’à un système de portes automatiques qui conservent la chaleur interne durant les temps morts», détaille le directeur opérationnel. Caractérisées par des cadences maximales allant de 35 cycles/minute (Nova 30) à 65 cycles/minute (Nova 60), en passant par 45 cycles/minute (Nova 40) et 55 cycles/minute (Nova 50), ces machines sont déclinées en quatre versions principales : F pour une simple mise sous film, P lorsque s’y ajoute la possibilité de positionner un plateau plat, T s’il faut doter le fardeau d’une barquette en carton, et enfin TX pour les barquettes sans film.
En comparaison avec les modèles Green Star et Blue Star qu’elle remplace, la gamme Nova se veut plus modulaire en s’appuyant sur une large gamme d’options. «Il est possible de personnaliser la machine sans pour autant grever le budget du client», se félicite Vincent Hamel. Parmi ces options, on trouve un changement de bobine automatique permettant de poursuivre la production sans aucun arrêt ni intervention humaine, un changement de format automatique depuis le panneau opérateur, ou encore une unité d’empilage double couche configurable en fonction du type de produit et d’emballage.
Extrait de la revue n° 664 – Décembre 2021/Janvier 2022. Reproduction interdite sauf accord écrit d’Emballage Digest ou mention du support