Papier/machine : Sappi et Rovema scellent un partenariat stratégique
publié le mercredi 30 septembre 2020
A l’heure où les solutions emballages durables sont plébiscitées par les consommateurs, celles-ci doivent faire l’attention des constructeurs d’équipements pour optimiser leur machinabilité.
C’est dans ce contexte, que deux acteurs reconnus chacun dans leur domaine, à savoir les papiers de spécialité pour Sappi et les machines d’emballages pour Rovema, annoncent avoir conclu un partenariat stratégique pour accélérer la mise au point technique de ces nouvelles solutions packaging alternatives. «Il n’y a que peu de fabricants de papier capables de combiner aussi habilement des propriétés décisives telles que les fonctions barrière et l’aptitude au scellage», a ainsi commenté Peter Lökös, vice-président des ventes de Rovema. En effet, contrairement aux sachets à fond plat et aux sacs plats en matériaux composites par exemple, les alternatives plus durables à base de papier doivent être traitées avec beaucoup plus de précaution durant leur fabrication. Dans un processus d’emballage automatisé par exemple, le papier ne tolère qu’un faible transfert de traction et peut se déchirer plus facilement. Lors du remplissage également, il faut généralement accorder beaucoup plus d’attention à la résistance à la perforation du papier utilisé.
Pour une utilisation optimale de ces matériaux d’emballage écologiques, une grande précision dans le mouvement global de la machine est également nécessaire : une caractéristique distinctive de Rovema. En effet, le fabricant de machines s’appuie sur une technologie de transport et de scellage entièrement contrôlée par des servomoteurs. De plus, toutes les étapes, du formage à la fermeture des sacs, sont parfaitement synchronisées jusque dans les moindres détails afin de minimiser les contraintes sur le matériau d’emballage. Grâce cette coopération entre Sappi et Rovema, il a été possible, dans le cadre du projet pilote, de réduire à seulement 10 à 15% les pertes de performance habituelles de 30% et plus, lors du passage à un matériau d’emballage à base de papier. Deux autres projets d’application sont déjà en phase de test ou ont déjà été lancés. Les deux entreprises se considèrent également bien placées pour mettre en œuvre avec succès des solutions d’emballage à base de papier pour les besoins futurs des clients. L’accent sera mis sur la mise en œuvre d’applications à haut débit dans le secteur de la confiserie et des snacks, dont les premiers résultats seront dévoilés sous peu.
Extrait de la revue n° 650 – Août/Septembre 2020. Reproduction interdite sauf accord écrit d’Emballage Digest ou mention du support