Plateaux, bacs et cagettes : des emballages sous tension
publié le mardi 31 mars 2020
Bois, carton et plastique se partagent les flux logistiques d’un marché de l’alimentaire, à la recherche constante d’optimisation d’espace et de coût de revient de leurs emballages. Avec une concurrence d’autant plus marquée dans les rayons fruits et légumes et produits frais, à l’heure où le besoin de flexibilité est exacerbé par l’épidémie du coronavirus.
“Toutes nos entreprises ont répondu présentes et poursuivent leur engagement à ne pas rompre la chaine logistique alimentaire, conscientes de l’importance de leur rôle, durant cette difficile période de confinement pour lutter contre la propagation du coronavirus», indique Philippe Samson, président du SIEL (Syndicat des emballages légers en bois) et pdg de Samson Emballage. Une solidarité rendue possible pour le Syndicat grâce à la flexibilité des outils de production des fabricants d’emballages bois légers, qui ont gagné en ergonomie et en cadence au fil des années. «Nous avons toujours été à l’écoute du monde rural et de ses aléas, et à chaque fois, le bois a su s’adapter à ces crises : canicule, inondations, virus en tout genre. C’est cette proximité avec les petits producteurs qui nous permet de réagir vite», commente le président du SIEL.
Le bois a sa carte à jouer
Tirés notamment ces dernières années par la croissance du secteur du bio, les plateaux boissont appréciés des petits maraîchers. «Il y a une synergie spontanée qui s’est créée entre les produits bio et le bois, matériau naturel. Nous avons su plus globalement répondre à l’évolution des besoins de la filière fruits et légumes. La multiplication des commerces de proximité en ville a nécessité de revoir les dimensions des plateaux pour aller vers de plus petits modèles : du 40/30 cm pour un volume de 7/8 kilos contre habituellement du 60/40 cm pour des charges de 12 kilos. De la même façon, le secteur de l’ostréiculture nous réclame de plus petites bourriches pour des solutions de transport faciles à emporter», note Olivier de Lagausie, délégué général du SIEL. Avec des parts de marché perdues au profit du plastique ces dernières décennies, les fabricants d’emballages légers en bois souhaitent, grâce aux atouts environnementaux et sanitaires de ce matériau naturel, surfer sur la vague du «plastic bashing» pour renverser la vapeur et appellen
Extrait de la revue n° 646 – Mars 2020. Reproduction interdite sauf accord écrit d’Emballage Digest ou mention du support