Quand étiquette rime avec sécurité et innovation
publié le vendredi 31 janvier 2020
Malgré une règlementation de plus en plus contraignante et des exigences de qualité croissantes, les fournisseurs d’étiquettes pharmaceutiques continuent à innover avec des technologies en pleine mutation.
La directive européenne 2011/62/EU sur la protection anti-contrefaçon, en vigueur depuis février 2019, oblige les fabricants de produits pharmaceutiques à identifier tout médicament sur ordonnance par un numéro de série individualisé et une preuve d’inviolabilité telles qu’une étiquette de sécurité.
Des étiquettes d’inviolabilité les plus simples aux étiquettes dotées d’hologrammes, avec «taggants» ou encres spéciales, Reynders Pharma a développé un large éventail de solutions pour sécuriser les produits pharmaceutiques de ses clients. Si certains acteurs estiment que les directives européennes sont excessives par rapport aux rares contrefaçons, le directeur commercial du fabricant, Bart Reynders ne partage pas cet avis : «il est vrai qu’en Europe avec nos structures de distribution, le problème des contrefaçons est moindre que dans d’autres régions du monde. Néanmoins, certains médicaments ont une grande valeur ajoutée et cela attire les contrefacteurs – et toute contrefaçon est un danger pour le patient, et un manque à gagner pour les laboratoires».
Stefan Wiedemann, directeur marketing stratégique de Schreiner Medipharm, d’ajouter : «les étiquettes doivent être adaptées au matériau d’emballage concerné, afin de garantir une preuve de falsification fiable et claire. Cependant, seule la combinaison de plusieurs fonctions d’authentification permet une protection complète contre la contrefaçon et la manipulation frauduleuse». L’impression numérique, ajoute-t-il, offre à l’imprimeur des solutions de grande flexibilité. Avec la «personnalisation en bout de ligne», il peut pré-imprimer des étiquettes en flexo ou en offset, les stocker temporairement et les compléter au fur et à mesure par impression numérique.
Quant à la nature même des étiquettes, elle évolue pour répondre à la multiplication des informations à apposer sur l’emballage, souvent en plusieurs langues lorsque le produit est voué à être commercialisé à l’international. Raisons pour lesquelles, selon Bart Reynders, les étiquettes multipages ou «booklet»se multiplient ces derniers temps. Pour répondre à la demande croissante d’étiquettes pharmaceutiques, le groupe Reynders Pharma compte d’ailleurs prochainement investir sur un nouveau site de fabrication en Europe, qui lui permettra d’augmenter de 50% sa capacité de production. Et ainsi compléter son parc d’usines en Belgique et en Inde.
Extrait de la revue n° 644 – Décembre 2019/Janvier 2020. Reproduction interdite sauf accord écrit d’Emballage Digest ou mention du support