Remplisseuses : des améliorations périphériques
publié le jeudi 30 avril 2020
Plus propres, plus souples, plus automatiques, plus “green”, ces machines, dont la fonction principale est mature sur le plan technologique, connaissent des améliorations en ce qui concerne leurs fonctions accessoires.
Elément central des lignes de conditionnement de produits cosmétiques, les remplisseuses sont matures technologiquement en ce qui concerne… la fonction même de remplissage. «Selon les caractéristiques du produit – sa viscosité, sa tendance à mousser… – des adaptations sont nécessaires, mais on ne peut pas parler de l’apparition de nouveautés technologiques sur la tache précise du remplissage ces dernières années», estime ainsi Éric Duhoo, directeur commercial de la PME familiale française Thimonnier, fabricant de machines pour emballages souplesutilisés notamment dans la cosmétique (sachets préformés DoyPack pour savons liquides, crèmes, shampoings, eaux stériles, huiles pour le corps ; berlingots pour les produits liquides ou visqueux de type adoucissants, shampoings, savons et crèmes). Stéphane Chiry, directeur commercial de Stoppil, fabricant de matériel de conditionnement pour les flacons, en particulier dans la cosmétique (shampoings, gels douche, laits pour le corps, lotions, savons liquides, gels cheveux…), avec des remplisseuses automatiqueset semi-automatiques plongeantes, est sur la même longueur d’onde : «sur le point précis de la tache de remplissage, il n’y a plus d’évolutions majeures sur le plan technologique». En réalité, c’est davantage la configuration des remplisseuses pour les taches accessoires (nettoyage, thermoscellage, soudure de l’emballage, vissage, synchronisation des mouvements…) qui a évolué vers de nouvelles directions sous la pression des clients, aboutissant à la mise en place sur les machines classiques de technologies rarement utilisées jusque-là dans le domaine cosmétique.
Nettoyage sous flux laminaire
Les exigences des acheteurs vont ainsi vers toujours plus de propreté. «Pour la première fois dans le secteur de la cosmétique, nous venons de livrer pour un client spécialisé dans les produits bio une machine de remplissage sous flux laminaire afin d’éviter toute contamination. Cette méthode correspond plus à un cahier des charges de la pharmacie que cosmétique. Il s’agit d’une adaptation de notre remplisseuse plongeante automatique. Elle permet d’aboutir à un produit garanti ultra-propre au moment du conditionnement», témoigne Stéphane Chiry. Éric Duhoo fait le même constat : «en cosmétique, nous nous rapprochons de plus en plus des contraintes de la pharmacie en termes d’hygiène.
Extrait de la revue n° 647 – Avril 2020. Reproduction interdite sauf accord écrit d’Emballage Digest ou mention du support