Schubert poursuit l’extension de son site de Crailsheim
publié le dimanche 31 octobre 2021
Porté par de très bons résultats financiers, le groupe allemand lance la construction d’un 3e hall d’assemblage sur son siège historique de Crailsheim. L’occasion pour notre rédaction de visiter le site emblématique et de faire le point sur les orientations stratégiques du fabricant de machines d’emballages avec son directeur général associé, Ralf Schubert.
Une ville dans la ville. Pénétrer sur le site de Schubert à Crailsheim impressionnerait n’importe quel visiteur, du plus néophyte au plus aguerri expert du secteur des machines d’emballages. De par son étendue d’abord, mais aussi par l’organisation rigoureuse des activités que la famille Schubert a su déployer au fil des années. Si près de 1000 personnes s’y côtoient quotidiennement – travaillant notamment pour les plus grands noms de l’industrie agro- alimentaire, pharmaceutique ou encore cosmétique (Ferrero, Nestlé, Unilever, Mondelez, Roche, etc.) – l’accueil reste simple et chaleureux. A l’image de Ralf Schubert, qui a officié en personne à la visite du siège social et de l’usine. Un point d’honneur pour le dirigeant, 2e génération à la tête du groupe, fondé en 1966 par son père Gerhard Schubert, qui nous confie-t-on, passe encore à son bureau pour dessiner des croquis de nouvelles machines.
Un 3e hall d’assemblage prévu pour 2023
Au gré de la visite, si la modernité des installations et l’envergure de certains lignes en cours de montage impressionnent, c’est surtout la concentration et la précision affichées sur les visages des employés qui attirent l’attention. Trente salariés travaillent ainsi au sein de la cellule pré-assemblage, capables de monter une ligne en un temps record d’une semaine. «C’est la force de notre technologie modulaire TLM, explique Ralf Schubert. Un savoir-faire technologique que nous avons à cœur de partager avec la nouvelle génération. Nous accueillons ainsi de nombreux apprentis au sein de notre usine afin de les imprégner de notre culture et ainsi les former à nos métiers. Il s’agit d’un vrai vivier de talents», poursuit le dirigeant. Gestion des matériaux, logistique, montage final, etc. sont analysés et optimisés en permanence via le système de gestion GRIPS*, mis au point par le groupe et déployé au sein de tous les départements. Celui-ci s’appuie d’ailleurs sur une stratégie forte de numérisation des process. Un positionnement unique qui a valu en 2018 à Crailsheim le Prix de l’Usine de l’Année par la diaspora germanique, récompense remise par le magazine Produktion et le cabinet de consulting A.T. Kearney.
Extrait de la revue n° 662 – Octobre 2021. Reproduction interdite sauf accord écrit d’Emballage Digest ou mention du support