Sortir du plastique à usage unique : focus sur la restauration
publié le vendredi 30 avril 2021
La pression est forte sur les fournisseurs pour sortir de l’emballage en plastique à usage unique. C’est aussi le cas de ceux travaillant avec les professionnels de la restauration collective ou commerciale. La fermeture des établissements a, en effet, multiplié l’utilisation des emballages pour la vente à emporter, et poussé les restaurateurs à réfléchir à leurs choix.
Chez les fournisseurs d’emballages, le constat est unanime : le besoin des professionnels de la restauration «classique» en supports de vente à emporter n’a cessé de croitre ces derniers mois. Mais la Covid-19 a changé la donne. La demande en emballages nomades, par une clientèle auparavant peu utilisatrice, a explosé lors du second confinement. «Dans ce contexte, nous avons pu remarquer que les restaurants ne se distinguaient pas en termes d’emballages – le même support étant utilisé par un chef étoilé ou un cuisinier de street food. Certes, chez soi, l’expérience ne peut pas être la même qu’au restaurant, mais c’est encore moins le cas quand les clients doivent transvaser la nourriture pour le réchauffage, manipuler des emballages gras… Il semble pertinent que certains restaurants se distinguent par la qualité et la praticité des supports qu’ils utilisent pour la vente à emporter», remarque Jean-Christophe Soulier, directeur général délégué à la vente et au marketing du créateur d’emballages Solia.
La société, qui fait fabriquer ses contenants en carton, pulpe de canne ou rPET, a donc conçu Ecokraft, un coffret plateau-repas économique en carton kraft, et Polaris, un coffret premium en carton cannelé doté d’un fourreau et de couvercles transparents en rPET pour chaque plat. Biodégradables et 100% recyclables, ils sont composés d’un fourreau ou d’un couvercle, et d’une base pouvant contenir quatre assiettes et leurs couvercles, ainsi qu’un verre et un étui à couverts. Ils sont compatibles avec les collections de vaisselle naturelle Quartz et Kanopée, biodégradables, en pulpe de canne. «Le consommateur reçoit son plateau avec les plats déjà dressés : cela met en valeur les créations du chef et simplifie la logistique. Les assiettes, laminées ou pas selon le besoin, passent au four, au micro-ondes, en chambre froide… Les plateaux peuvent en outre se superposer», indique-t-il.
Extrait de la revue n° 657 – Avril 2021. Reproduction interdite sauf accord écrit d’Emballage Digest ou mention du support